Bien le Bonsoir ! Je m'appelle Marjolaine connu aussi sous le pseudo d'Elementary sur Bazzart. J'ai connu le forum sur Bazzart grâce à une amie qui m'a forcé à m'y inscrire xD Une histoire compliquée que je n'ai pas envie d'expliquer ici Pour en revenir à moi xD, j'ai bientôt 21 ans et je suis secrétaire médicale. Je suis régulière dans mes connexions sans forcément poster tous les jours. Mais je ne lâcherai pas le forum. I U

« Dates »

25 décembre 1955 naissance des jumelles Julia & Louise ; 12 mars 1957 premier pas de Louise ; 13 juin 1958 la mère des jumelles meurt ; 1er septembre 1960 premier cours de danse de Julia ; 10 octobre 1960 premier cours de peinture de Louise ; 3 septembre 1961 rentrée en CP des filles ; 15 décembre 1961 l'institutrice de Louise se rend compte que la petite est ambidextre ; 14 février 1965 Louise tombe d'un arbre, elle garde une cicatrice sur le poignet droit ; 29 janvier 1967 Julia commence à fréquenter des garçons ; 11 novembre 1969 Louise passe la nuit dehors à cause de sa sœur, elle attrape une mauvaise pneumonie mais s'en sort indemne ; 15 juin 1977 Louise est diplômée et devient institutrice ; 1er septembre 1977 deuxième rentrée pour Louise, première rencontre avec Edmund ; 6 mai 1978 Edmund & Louise se marie ; 3 janvier 1979 Louise fait une fausse couche ; 10 février 1980 Edmund va de plus en plus mal ; 12 juin 1981 Louise aimerait avoir un enfant avec Edmund ; 27 septembre 1983 Louise abandonne l'idée d'avoir un enfant avec son époux ; septembre 1984 ne sait plus quoi faire pour aider son mari

« Informations complémentaires »

REVE SECRET Louise voudrait tout simplement une vraie famille avec son mari. Elle aimerait avoir un ou plusieurs enfants avec lui. Cependant elle a perdu tout espoir d'avoir des enfants avec Edmund. En effet, le jeune homme est tellement fasciné par les étoiles, qu'il ne prend plus du tout soin de sa femme. SECRET Louise cache à son époux qu'elle est tombée un jour dans une brèche. Même si elle reste elle-même, elle reste fascinée par le monde qu'elle a découvert : un monde plein de neige. Au début elle en avait peur mais étrangement elle se sentait bien là bas. Elle se croit folle et c’est pour cela qu’elle n’en parle à personne. FRAYEUR Elle a peur des espaces confinés. Elle ne supporte pas d'être enfermée dans un endroit clos. Une fois elle a été coincée dans un ascenseur pendant six heures. Depuis elle ne supporte plus les espaces clos. DAEMON Louise ne le sait pas encore mais son daemon a l'apparence d'une loutre. En effet Louise aime beaucoup les milieux aquatiques. Son daemon se nomme Flocon. Il est le côté agressif et défaitiste de Louise. La jeune femme ne connaîtra son daemon que dans longtemps mais depuis qu'elle est avec Edmund, elle a de nouveau l'impression de ne plus être seule en elle. PARTICULARITE Elle a une sœur jumelle. On pourrait les croire identiques alors qu'elles ne le sont pas du tout. Louise est douce et calme alors que Julia est très sombre et légèrement mauvaise. OBJET PREFERE Le collier qu'Edmund lui a offert lors de leur premier rendez-vous mais aussi son alliance et sa bague de fiançailles. Elle ne s'en sépare jamais et encore moins depuis que son époux va mal. Elle espère qu'un jour il comprendra que sa place est avec elle et pas dans les nuages.

« Le bonheur rend généreux ▬ JULIA »

« Louise !! Allez viens on va se promener ! Ma sœur voulait tout le temps qu'on aille à Londres dans le parc de Hampstead Heath pour nous balader. Il faisait soleil ce jour là. A vrai dire je n'aimais pas vraiment le froid ni la neige et je préférai donc l'été à l'hiver. Enfin là n'est pas la question. Nous étions donc un jour du mois du juin et nous allions dans le parc pour jouer un peu. Ma sœur voulait absolument aller se baigner alors que moi je voulais grimper dans les arbres. Nous nous étions donc données rendez-vous une heure plus tard pour qu'on puisse rentrer à la maison sans que mon père sache que nous nous étions séparées un moment. Sauf que je suis tombée de mon arbre et j'avais très mal. Je suis donc retournée auprès de ma sœur ne sachant pas comment on allait expliquer cela à mon père. Arrivées à la maison, mon père a commencé à nous crier dessus en nous demandant pourquoi je pleurais et pourquoi j'avais le poignet gonflé. Je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas habituée à désobéir à mon père. J'avais huit ans et je ne savais pas comment me sortir de cette situation. J'ai dit à Louise qu'elle n'était pas capable de monter dans un arbre parce qu'elle aurait trop peur et elle l'a fait et elle est tombée. Tout est de ma faute papa. Mon père regarda ma sœur et il se mit à crier encore plus sur ma sœur en lui disant qu'elle était irresponsable. Je regardais ma sœur prendre tout à ma place. Je ne l'avais jamais autant aimée que ce jour là. Je me promettais qu'un jour je lui rendrai l'appareil... En tout cas j'avais eu droit à une opération et un plâtre pendant les deux mois d'été. J'étais assez fière de mon plâtre mais je m'en voulais d'avoir fait punir tout l'été ma sœur jumelle. » ; « Tu avais promis de me rendre l'appareil Louise ! Alors fait le ! Couvre moi. Ma soeur n'avait pas oublié le service qu'elle m'avait rendu quand nous avions huit ans. Maintenant elle voulait que je fasse le guet pour elle le temps qu'elle était avec son copain. Sauf que moi j'avais des examens le lendemain et qu'il fallait que je révise !!! J'avais quand même pris mes livres pour réviser dehors mais je n'avais pas prévu qu'il fasse aussi froid. J'étais donc allée me réfugier dans mon atelier de peinture pour être à l'abri et un peu au chaud. Sauf que je n'ai pas vu mon père rentrer plus tôt que prévu. Alors que je courais vers la maison, je vis à travers la fenêtre de la cuisine ma soeur jumelle se faire remonter les bretelles comme jamais. Je me sentais coupable et honteuse. Je l'avais abandonnée une nouvelle fois. Quel genre de soeur étais-je ? Je restais dehors dans le froid et la neige. Je finissais même par m'y endormir. C'est mon père qui me réveilla le lendemain matin. Julia lui avait dit que j'étais allée dormir chez ma meilleure amie ce qui était totalement faux. Ma soeur avait toujours eu un don pour mentir alors que moi je n'y arrive pas. Elle refusa de me parler pendant près d'une semaine. J'avais eu beau dire à mon père que c'était de ma faute la sanction qu'elle avait reçu ne serait pas levée : elle avait interdiction d'aller à ses cours de danse pendant un mois alors que Julia avait un concours à la fin du mois de Janvier ! Je ne voulais pas qu'elle le loupe par ma faute. Alors je restais toujours à la maison avec ses vêtements et je jouais son rôle. Les cours de théâtre que je prenais depuis mes six me servirent énormément à cet instant. Finalement Julia réussit son concours et elle me pardonna de l'avoir laissée tomber pendant une soirée. » ; « Je fais ce que je veux Julia !! Et si tu ne peux pas être contente pour moi je ne veux pas que tu viennes à mon mariage ! Je savais que mes paroles avaient été dures mais je les pensais vraiment. Mon père venait de me déshériter parce que j'allais épouser Edmund, un homme qu'il n'avait pas choisi pour moi. Mon père pensait que je ne voudrais pas abandonner ma fortune mais je m'en fichais totalement. Je voulais épouser Edmund ! Je voulais cet homme pour moi et même si ma famille était contre moi je ne voulais pas l'entendre. Je n'avais pas besoin de ma famille pour être heureuse. J'avais juste besoin de mon futur époux et de son pigeon. Je pense que c'était ça le plus étrange pour eux. Mon homme est un peu loufoque mais je l'aime pour ce qu'il est tout simplement. L'heure avance on doit y aller Louise. Je regardais ma meilleure amie et collègue et je la suivais jusqu'à l'hôtel. Personne n'était venu à mon mariage ni mon père, ni même ma soeur. J'aurai pensé que Julia serait quand même venue mais au final elle ne valait peut être pas mieux que lui. Alors que nous étions en train d’échanger nos voeux quand j'entendis la porte de l'Eglise s'ouvrir. Je me retournais vers la porte et je vis ma soeur dans une robe pourpre. Il n'y avait rien à dire. Elle était juste là. Elle était venue et je lui en étais très reconnaissante. » ; « Décroche ! Décroche ! Je t'en supplie décroche Julia ! Quoi ? Je me doutais qu'elle réagirait comme cela. Je lui expliquais en quelques phrases qu’Edmund avait disparu de notre lit. J'étais totalement paniquée. Je ne savais plus quoi faire et dans ces moments là j'appelais toujours ma soeur. Elle me dit de ne pas bouger qu'elle venait chez moi et que nous allions partir à sa recherche. Nous avions passé plus de trois heures à le chercher dans le froid de décembre quand je vis une lumière sur le toit de notre maison. Je montais alors les escaliers quatre par quatre et je vis mon mari sur le toit avec son pigeon en train de regarder dans un télescope. Quand je le vis comme cela je m'effondrai en larme dans les escaliers. Julia craignant pour moi me rejoignit que m'obligea à redescendre les escaliers. Je n'arrivais pas à me calmer. Ma soeur n'arrêtait pas de me dire qu'il fallait que je me calme que ce n'était pas bon pour l'enfant que je portais mais je ne pouvais pas. Mon mari devenait fou, complètement fou et je ne pouvais rien faire pour l'aider. Tu as pensé à le confier à des personnes qualifiées Louise ? Tu as peut être une formation pour aider les enfants sourds muets et aveugles mais Edmund n'est pas un enfant et il n'est pas sourd ou aveugle ou muet. Je foudroyais ma soeur du regard. Comment pouvait-elle penser que j'allais abandonner mon époux. Voyant que je ne changerai pas d'avis, elle voulut me laisser pour rentrer chez elle et dormir un peu. J'allais la raccompagner quand je sentis une vive douleur dans mon bas ventre et un sang couler. Elle me conduisit immédiatement à l'hôpital ne prévenant pas même mon époux de mon état. Je sortais le lendemain après-midi de l'hôpital. Ma soeur m'avait veillée tout le temps. J'avais perdu l'enfant. »

« Allez ouste ! Va-t-en Souris ! Laisse ça tranquille ! Je faisais peur au chat de ma voisine. Il fallait bien avouer que ce chat était vraiment débile quand il s'y mettait. Il courait toujours pour un rien et quand une souris passait devant lui il ne bronchait pas. Peut être est-ce parce qu'il s'appelait "Souris". Enfin ce n'était pas une raison ! J'étais persuadée qu'il avait encore fait des siennes pour rien. Je me penchais alors pour savoir pourquoi ce maudit chat était dans un tel état ! C'est alors que je vis non pas une souris - ça aurait été trop beau - mais un pigeon affolé. Je laissais tomber mes sacs de courses sur le sol et j'entendis des bruits de verre sur le sol. Oh pauvre bête ! Viens là ! Allez viens ! Je vais te soigner. J'avançais ma main vers l'oiseau lorsque j'entendis un : STOP !! NE LA TOUCHEZ PAS !! Je me retournais alors pour voir qui m'apostrophait de la sorte. Je vis un jeune homme courir vers moi et sans même que je ne comprenne pourquoi le pigeon avait sauté dans ses bras. Vous vouliez lui faire du mal avouez ! Il avait les yeux qui lui sortaient de la tête. Je ne comprenais pas pourquoi il réagissait comme cela. Sachez que si je n'avais pas été là Souris aurait mangé votre oiseau ! Je soufflais de rage. Cela m'apprendrait à vouloir aider les gens ! Et un merci ne tue personne ! Bonne soirée monsieur ! Je prenais mes sacs de courses et je montais dans mon appartement. Non mais quel ingrat ! Mais qu'est-ce qu'il pouvait être mignon.... » ; « Louise, nous accueillons un nouveau professeur d'histoire victorienne, tu verras il est marrant, il a un pigeon sur son épaule, enfin il est bizarre... Mais tu dois l'accueillir et lui faire découvrir l'école, on compte sur toi ! Cela ne faisait que trois mois que j'enseignais et déjà on me faisait faire les tâches ingrates. Cependant quand on ne dit jamais rien, on se fait un peu marcher sur les pieds et donc je dus aller à la rencontre de ce fameux nouveau professeur. En arrivant dans le hall d'entrée du collège, je posais les yeux sur le papier que m'avait donné ma collègue avant d'énoncer tout haut : Edmund Arlington ! Je levais alors les yeux et je vis un jeune homme plutôt mignon, plus grand que moi, les cheveux bruns et un pigeon sur son épaule. Je riais doucement avant de vraiment le regarder et de pousser un petit cri. Vous ici ! C'est une surprise. Je le regardais de haut en bas. J'avais vraiment eu raison. Il était très mignon. Je lui disais de me suivre et je lui faisais faire le tour du collège tout en l'entendant parler à son oiseau comme s'il était humain. Voyant arriver l'heure du déjeuner, je le conduisais au réfectoire et plus précisément dans la salle des professeurs pour que nous puissions manger. Je n'arrivais pas à décoller mes yeux du pigeon. Il s'est remis de ses émotions ? Il me sourit et nous commencions enfin à discuter. Il s'appelle Edmund Arligton, il est professeur, il aime beaucoup son pigeon et il est célibataire. » ; « Louise ! Tu étais où ? Je me suis inquiété ! Je n'avais pas encore quitté mon manteau quand il m'avait demandé ça. Je me tournais vers lui le teint blafard. Je n'avais pas envie de m'expliquer. Je voulais juste monter dans la chambre et pleurer. J'étais à l'hôpital. Julia avait un problème. Il savait que Julia ne l'aimait pas énormément. En fait ma soeur le tenait pour responsable de l'éloignement qu'on avait eu pendant une période. Elle n'avait peut être pas tord et c'était pour cela que je savais que si je lui donnais l'excuse de Julia ça passerait. Sauf que le médecin l'avait appelé pour lui dire que je n'allais pas bien. Je ne savais pas vraiment ce qu'il lui avait dit. J'espérai simplement qu'il ne lui ait pas dit que j'avais perdu notre bébé. Je ne voulais pas l'inquiéter pour rien. J'ai fait un malaise et Julia m'a conduit à l'hôpital. Heureusement qu'elle était là pour me conduire. Ne t'inquiète pas chéri. Ce n'était rien de grave j'ai juste besoin de repos. Je posais ma main sur sa joue sans l'embrasser. Je l'embrassais tous les jours mais là je n'avais pas envie. Je voulais juste me reposer et oublier que je venais de prendre notre enfant. Il avait été sur le toit au lieu d'être dans le lit avec moi. S'il avait été là je n'aurai pas perdu notre bébé. C'était peut être un signe. Je ne devais pas croire aussi fort en notre avenir tant qu'il n'irait pas mieux. Je montais pleurer à l'étage. Je savais que Edmund était dans le fauteuil de la chambre à me regarder. Il ne disaitt rien et il est venu tout simplement me prendre dans ses bras quand il sentit que j'en avais vraiment besoin. » ; « J'étais en train de me promener dans le parc de Hampstead Heath comme tous les jours depuis que mon mari allait mal. Je prenais un peu de temps pour moi pour respirer un peu. En fait j'allais dans le parc en pleine nuit pendant que lui était sur le toit de notre maison pour regarder les étoiles. Je ne supportais plus de le voir dans un tel état. Je savais que c'était dur pour lui et qu'il était dans une mauvaise passe mais je ne pouvais plus supporter de le voir comme cela. Le jour je faisais semblant que tout allait bien. Je souriais, je riais et je l'aimais. Je l'aimais plus que tout au monde et je faisais tous pour lui. Ce soir là j'étais tout simplement en train de me promener et je rentrais doucement chez nous. Je trouvais mon mari assoupit devant son télescope. Je mettais sur lui une couverture en prenant soin de couvrir Moïra aussi. Je ne comprenais pas bien pourquoi j'aimais autant cet oiseau. J'avais autant envie de l'aider que d'aider mon mari. J'approchais ma main de la tête de Moïra et je la frôlais à peine. Elle ne bougea pas d'un pouce. Je savais que si elle mourait Edmund ne s'en remettrait jamais. Je le savais, elle était importante sûrement plus importante que moi. Je m'asseyais sur les escaliers et je les regardais un moment avant de me lever et de partir dans le salon. Je regardais autour de moi. Je me sentais à l'étroit ici. J'avais envie d'aller ailleurs, dans un endroit où il irait bien. »