Ville des clochers rêveurs • Ville située à l'Ouest de Londres, dans l'Angleterre du Sud-Est, Oxford est connue pour ses vingt-trois universités qui constituent la fameuse Université d'Oxford. Ville d'érudition, elle est la deuxième ville la plus importante de Britannie, tant en terme de population que de poids politique. Entourée de nombreux canaux, elle fait figure de ville-presqu'île et est un lieu d'important commerce fluvial. Une voie ferrée longe la ville et passe par la gare d'Oxford, permettant ainsi aux habitants de rejoindre Londres en dix heures.
C'est ici que vous trouverez tous les lieux d'Oxford non-répertoriés par la suite.

Établissement pour garçons • Situé au coin de Broad Street et Turl Street, flanqué d'un côté de St Michael's College & de l'autre de Gabriel College, Jordan College est le plus prestigieux établissement d'Oxford. Il n'accueille que des hommes, soumis à des règles quasi-monacales, et est un nid d'érudits. Le plus puissant et le plus riche de tous les établissements masculins, Jordan College a vu le jour pendant le Moyen-Âge et n'a jamais cessé d'étendre son influence et son emprise territoriale, creusant sans cesse sous la surface ou érigeant des tours et des toits de plus en plus haut.

Établissement pour jeunes filles • Tout au Nord d'Oxford, reculé de toute véritable activité cognitive, St Sophia's College n'en est pas moins le plus exigeant et le plus reconnu des établissements pour filles. Il a une particularité tout à fait remarquable : il décerne un diplôme de lecture de l'Aléthiomètre. Cependant, rares sont les jeunes filles qui s'y intéressent, et la plupart du temps, on leur apprend surtout à lire les visages et les expressions de ceux qui les côtoient. Récemment, l'établissement s'est pourvu d'un internat fort bien tenu et qui permet de s'assurer de la propreté des mœurs de celles y sont envoyées par des parents soucieux.

Merveilles de la nature • Enchantement pour les yeux, régal pour l'odorat, les jardins botaniques d'Oxford sont un cocon de verdure qui renferme toutes les plus belles plantes existant au monde. Des serres couvrent une partie des jardins, et abritent des végétaux venus de lointains endroits, plus au Sud, dans des régions plus tropicales. Véritable écrin où s'enchaînent les couleurs chatoyantes et les verts profonds, les jardins sont un lieu de promenade apprécié des honnêtes gens. Bien entendu, ils sont fermés dès la tombée de la nuit, pour éviter de mauvaises rencontres : il faut préserver le badaud de manger les pissenlits des parterres par la racine.

Vie ambiante et commerces • Les habitants d'Oxford des classes moins avantagées se pressent dans cette rue centrale, artère de la ville qui va du Nord au Sud, jusqu'aux quais fluviaux. De nombreuses vitrines se succèdent sur cette rue, appelant le regard par des présentations extravagantes, ou d'autres plus sobres. La vie bat son plein au centre de la ville étudiante, et cette rue dessert notamment le quartier universitaire, au cœur de la ville. Les rues ont été récemment pavées et certaines portions sont encore boueuses du mélange de terre et de neige fondue.

Moyens de transports • Oxford peut être atteinte par plusieurs chemins : la route, le rail, les cours d'eau ou les airs. Elle est pourvue d'une gare ferroviaire, à l'Ouest de la ville, d'un port fluvial au Sud, et d'un aérodrome pour les zeppelins et les dirigeables tout au Nord de la ville. Ce sont dans ces endroits que l'on croise de nombreux voyageurs, éphémères habitants de la ville estudiantine, venus pour des raisons bien à eux. En train, Londres peut être rejointe en dix heures de trajet, ce qui est quand même un signe de la longueur des temps de parcours. Il faut savoir être patient, notamment en attendant son train ou sa péniche.

Ville souterraine • Tout au Sud de la vieille ville estudiantine, au plus près des quais fluviaux, Oxford prend un autre visage, beaucoup plus misérable et beaucoup plus attristant. Crasse et rats font mauvais ménage dans ces contrées rarement parcourues par des attelages. Les miséreux sont de plus en plus nombreux, s'agglutinant autour d'usines qui ne verront malheureusement jamais le jour dans cette contrée de l'intérieur des terres. Tout ce qu'il y a de peu recommandable et de mal famé se terre ici, et les rumeurs des braves gens en font (à tort) le repère des gitans. Certes, la proximité des quais est importante, mais pas assez pour faire un lien de cause à effet.

Capitale politique et religieuse • Faite pratiquement entièrement de structures métalliques et de grandes verrières, la capitale de la Britannie dans l'Hiver Perpétuel est bien plus esthétique que celle d'Odin, cela va sans dire. Au bord de la Tamise, Londres est connue pour être un port fluvial capital pour l'économie de la Britannie, et est à la fois le centre économique, politique et religieux. Si des quartiers sont fort huppés, d'autres (comme les Black Friars, les Docks et l'East End) sont beaucoup moins recommandables. Et pourtant, le Magisterium fait tout ce qu'il peut pour purifier l'air de la ville. À croire qu'ils ne sont pas assez fermes.

Havre de connaissances • La Faculté des Sciences de Londres est mondialement connue et reconnue. Ses élèves sont d'éminents chercheurs et érudits, de célèbres explorateurs et d'efficaces mathématiciens. La proximité entre le cœur de la Faculté des Sciences et le Ministère des Cultes permet néanmoins de ne pas se leurrer : comme toutes les instances éducatives, la Faculté des Sciences est sous le joug du Magisterium et n'est pas près de s'en libérer. C'est à peine si elle accepte des femmes dans les rangs de ses élèves…

Siège anglais du Magisterium • Au cœur de Londres, au bord de la Tamise, un bâtiment monumental s'élève jusqu'au ciel. Ses murs de marbre blanc reflètent la lumière et font ressortir ce bâtiment sur les autres assombris par les fumées des usines alentour. Comme si le Ministère des Cultes ne faisait pas partie du monde, et était constamment immaculé et pur. C'est dans ce grand bâtiment que le Magisterium décide de la politique à adopter, des hérésies à brûler et des actions à réaliser. L'accès est bien sûr refusé à quiconque ne montre pas patte blanche à l'entrée.

Retrouvailles entre honnêtes gens • L'établissement de Mrs Teapot est situé au dernier étage d'un hôtel très chic. Une verrière fait office de plafond, permettant d'embrasser la ville et l'horizon d'un regard distrait. Divisé en deux parties bien distinctes pour la bienséance et conformément aux principes du Magisterium, le commerce de Mrs Teapot abrite un salon de thé pour les dames, qui donne sur l'Ouest et le soleil couchant, et un fumoir pour les gentlemen, donnant sur l'Est.

Blizzard et aurores boréales • Une fois le cercle polaire arctique dépassé, les explorateurs arrivent dans le Grand Nord, région difficilement cartographiée et finalement peu connue. Les terres des légendes scandinaves s'étendent à perte de vue, alternant entre toundras désertes et pinèdes enneigées. C'est là que vivent des créatures merveilleuses, ours en armure et sorcières. Ceux qui s'aventurent dans ces contrées sont généralement des aventuriers, puisque le climat est glacial. Parfois, ce sont des artistes qui viennent admirer les lumières du nord (ou aurores boréales) en claquant les dents de froid.

Île des Ours en Armure • Cette île de la mer arctique est assez vaste. Ses côtes sont pour la plupart gelées, prises par les glaces, et il n'y a peut-être qu'une crique plus abritée qui permet d'y débarquer. Svalbard est connue pour être l'île des Panserbjørne, ces ours plus grands que la norme, qui forgent eux-mêmes l'armure qu'ils portent constamment. Les côtes sont plutôt basses, et vers le cœur de l'île se trouve un plateau aux pentes abruptes sur lequel a été érigé le Palais des Ours. Enfin, les rares humains qui s'aventurent sur ces terres ont intérêt à éviter de mentir, puisque les Panserbjørne ont un don pour détecter la tromperie.

Dernier port pour le Nord • Situé au pied d'une grande montagne couverte de pins enneigés, le port de Trollesund est le plus au Nord du Lapland (côte de la Scandinavie donnant sur la Mer du Nord et la Mer Arctique). La petite ville est constituée d'une vingtaine de baraques en bois et en pierre, recouvertes elles-mêmes par la neige qui tombe en continu. Un phare est au bout de la jetée, des mouettes qui volent en cercle autour du port. L'odeur ambiante est mêlée de celles du poisson, de la résine de pin et de la tourbe. C'est ici qu'on peut trouver le consulat des Sorcières des steppes polaires, entre autres. Du moins, il faut bien savoir chercher.

Royaumes des sorcières • Le Grand Nord, c'est aussi des forêts de pins à perte de vue, trouées de lacs à quelques endroits. Là où l'Église n'a pas encore évangélisé les populations nomades et pratiquement invisibles, vivent les sorcières. Divisées en clans, elles protègent leurs territoires respectifs, mais n'hésitent pas à s'allier contre une poussée trop importante du Magisterium. Si ce lieu est le sanctuaire des sorcières, il leur arrive parfois de se rendre dans des lieux plus méridionaux, comme Trollesund. Les oiseaux, omniprésents dans les airs des forêts givrées, sont très souvent les dæmons des sorcières : il est fort déconseillé de les abattre.