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Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund

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Louise Arlington
Louise Arlington
HABITANTS D'ODIN
• la normalité incarnée

ı PSEUDO : Elementary
ı MESSAGES : 44
ı ARRIVEE : 06/11/2012
ı AVATAR : Rebecca Hall
ı CREDITS : (c) bazzart & tumblr
ı QUOTE : J'apprends la douleur, soumise au seigneur, si tout me condamne, je vous rends mon âme.
ı JUKEBOX : La guerre pour se plaire ▬ 1789

ı ÂGE DU PERSONNAGE : Vingt neuf ans
ı OCCUPATION : Institutrice
ı PARTICULARITES : ----------------------------------------------------------------
♦️ CE QU'ELLE SAIT ♦️
----------------------------------------------------------------
Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
----------------------------------------------------------------
Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
----------------------------------------------------------------
J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
----------------------------------------------------------------
♦️ CE QU'ELLE NE SAIT PAS : ♦️
----------------------------------------------------------------
Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
----------------------------------------------------------------
Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyLun 12 Nov - 17:52

ET JE COURS CE BONHEUR QUI S'ENFUIT
louise arlington – edmund arlington
MONDE : Odin
LIEU : British Library & Chez les Arlingtons
HEURE : 17h42
TEMPS : Il pleut des cordes
INTERVENTION DU PNJ SPECTRE : Oui
STATUT DU SUJET : Privé


Dernière édition par Louise Arlington le Sam 17 Nov - 15:15, édité 1 fois
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Louise Arlington
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Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
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Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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♦️ CE QU'ELLE NE SAIT PAS : ♦️
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Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
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Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyLun 12 Nov - 17:52

Il me fallait des livres. Il m'en fallait plein. Je devais découvrir pourquoi mon époux était dans un tel état. J'étais donc allée à la fin de mes cours à la British Library pour essayer de trouver des bouquins qui pourraient m'aider. J'étais montée directement à la section médicale de la bibliothèque et j'avais pu trouver quelques livres sur la question. Bien entendu, je ne pensais pas que mon époux était fou mais je voulais comprendre pourquoi il réagissait comme cela. Au bout de quelques heures de recherche je déposais les livres à leur place sur les étagères et je descendais dans la boutique. J'avais remarqué une petite chose depuis quelques temps : mon mari lisait beaucoup de livre à son pigeon Moïra. Alors j'avais décidé de lui en acheter un nouveau. Ma sœur dirait que je l'encourage dans sa folie moi je lui répondrai simplement que je prenais soin d'eux deux. Ma jumelle ne comprenait pas pourquoi j'appréciais tellement cet oiseau. Pour elle il aurait fallu que je le mette dehors dès le premier jour. Sauf que j'aimais cet oiseau, je l'aimais d'amour et je ne comprenais pas pourquoi. En fait depuis que j'étais en couple avec Edmund j'avais découvert une nouvelle partie de moi, une partie que j'aimais beaucoup. J'étais beaucoup plus sereine, beaucoup plus calme. Je n'avais plus besoin d'être parfaite, j'avais juste besoin d'être moi, simplement moi. Mon mari m'aimait, je le savais sauf que depuis presque un an notre couple battait un peu de l'aile, du moins je trouvais. Il n'y avait plus du tout la même tendresse entre nous deux. Maintenant il me regardait à peine, il m'embrassait que quand il y pensait donc pas souvent et surtout il ne partageait plus le même lit avec moi. Au tout début, j'ai cru qu'il avait une maîtresse. Je ne suis pas une femme jalouse, j'accepte beaucoup de chose par amour mais là j'aurai vraiment eu mal au cœur. Même Julia avait cru qu'il me trompait. Bien sur ma jumelle n'avait pas réagit aussi bien que moi lorsque je lui avais parlé de mes doutes. Je pense même qu'elle l'a suivit pour être sûre que je me trompais. Donc j'avais trouvé plusieurs livres de contes que mon époux pourrait lire à Moïra. Au moins je voyais le bon côté des choses... ça lui faisait de l'entraînement pour quand on aurait notre propre bébé. J'allais sortir de la bibliothèque quand je vis qu'il pleuvait. Je n'avais pas grand chemin à faire pour rentrer à la maison mais je savais que j'allais être trempée comme une souche. Je soupirais, j'enlevais mon manteau pour envelopper les livres dedans et je me mis à courir dans les rues de Londres jusqu'à notre maison. Une fois arrivée, je m'ébrouais comme le ferait un chien avant de chercher mes clés pour pouvoir rentrer chez nous. Je n'espérais qu'une chose : que mon époux soit dans le salon et pas sur le toit. Je les trouvais enfin et je pus ouvrir la porte. Je m'engouffrais dans le hall et la chaleur ambiante me fit énormément de bien. Je déballais ensuite les livres et je les regardais sous toutes les coutures pour être sûre qu'ils n'avaient pas pris d'eau. J'allais ensuite dans le salon en espérant y trouver mon époux. Il n'était pas là. Je soupirais et je dis très fort : EDMUND !!! Je suis rentrée ! Toujours livre en main, j'allais dans le bureau de mon mari pour les déposer. Il les trouverait quand il reviendrait. Alors que j'allais les déposer sur son bureau, mes yeux se posèrent sur un drôle de livre. Je ne le connaissais pas et pourtant j'avais lu tous les livres de la maison. Je le prenais entre mes mains et je l'ouvrais. J'en lisais quelques lignes avant d'ouvrir de grands yeux. Mais c'est quoi ce délire ? Je ne pouvais pourtant pas m'arrêter de le lire. Ça parlait de daemons et d'âme et d'un autre monde plein de... neige ! J'ouvrais encore plus de grands yeux et j'essayais d'en lire un maximum sur le sujet. Alors je n'étais pas folle... J'avais vraiment vu un autre monde. Je me mis à rire bêtement. C'était fou complètement fou. Alors que je voulais arrêter de lire de livre, je ne pouvais en décrocher les yeux. Finalement je refermais le livre et je le déposais sur le bureau quand je le vis. Je le regardais droit dans les yeux en montrant le livre du doigt. Il allait falloir qu'il m'explique.
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ı ÂGE DU PERSONNAGE : 32 ans
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ı PARTICULARITES : Son daemon s'appelle Moïra, cela signifie « celle qui élève » en hébreu – Avant de changer de monde, Edmund était fiancé à une certaine Béatrice, une amie de longue date – Il a un petit frère du nom d'Edward avec qui il a toujours eu des relations très difficiles – Il est marié depuis six ans à Louise, une adorable jeune femme qu'il a rencontré dans l'école où il travaille – Edmund a perdu le sommeil depuis qu'il a changé de monde, il dort très peu et passe ses nuits sur les toits à observer les étoiles au télescope – Sa couleur préférée est le bleu, il en porte d'ailleurs régulièrement – Il boit beaucoup de thé – Il joue du saxophone pour se détendre


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyLun 12 Nov - 20:15

J'entrais dans le métro et allais m'asseoir sur l'un des sièges escamotables. Il devait être le milieu de l'après-midi et je rentrais de Harrow après avoir donné mes cours. Comme à son habitude depuis plusieurs années, Moïra était posée sur mon épaule et plantait ses serres dans mon épaule pour ne pas tomber lorsque je marchais. Profitant d'être assis, je la déposais sur mes genoux croisés tandis que je plaçais ma serviette derrière mes pieds. La cloche sonna et le métro repartit. J'avais un peu plus de dix minutes de voyages jusqu'à la station King's Cross, dix minutes que je passais le plus souvent à lire ou à parler à Moïra, tout en scrutant chaque arrêt l'un après l'autre, de peur de manquer le même. Une fois, je n'étais pas descendu à la bonne et je m'étais retrouvé au bout de la ligne. J'étais revenu en retard à la maison et Louise s'était inquiétée comme deux. Je faisais attention maintenant. A chaque station, je regardais les mosaïques de couleurs par la fenêtre pour voir si je n'étais pas à King's Cross. Passant la station de Baker Street, je tournais la page de l'ouvrage que j'avais entre les mains. Le matin même j'avais emprunté Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. Dans ce monde, c'était l'un des plus grands auteurs. Dans le mien, ces ouvrages auraient certainement été interdit par le Magisterium. Il se moquait à longueur de temps, des rois et des reines, mais aussi de celui que les hommes de ce monde appelait Dieu. Je me mettais à rire. Qu'est-ce qu'il était drôle ce Puck, pensais-je sans me rendre compte que la moitié du wagon s'était retournée sur moi. Je continuais à lire les vers les uns après les autres, lorsque je vis enfin le tunnel de King's Cross. Je reprenais ma serviette, reposais Moïra sur mon épaule et me levais pour sortir du train. Je me faufilais parmi les autres usagers en gardant un oeil sur Moïra. Elle était si fragile, j'avais peur à chaque fois que quelqu'un me bousculait. Je gravissais les dernières marches et sortais de la station pour recouvrer la lumière du jour. Il faisait encore jour et encore beau. La plupart du temps il pleuvait dans ce monde, quitte à choisir je préférais la neige éternelle du mien. Rentré à la maison, j'enlevais mon manteau et mes chaussures en piétinant le courrier sans même m'en rendre compte. Je me dirigeais ensuite vers l'aquarium pour aller nourrir les poissons. Louise avait acheté un couple de poissons rouges lorsque nous nous étions installés tout les deux. Bien que j'avais lu que ceux-ci ne vivaient pas longtemps, ces deux-là semblaient tenir le coup. J'entendis Moïra roucouler légèrement. « Ce n'est pas la peine de te plaindre, tu pourrais prendre exemple sur eux, ils sont en pleine forme ! » m'exclamais-je en regardant les deux poissons battre des nageoires comme lors de leur première jeunesse. Je sentis Moïra laisser reposer lourdement son cou contre le mien. Elle n'était visiblement pas contente de ma réflexion. Je caressais ses plumes pour me faire pardonner. Après avoir été sur le toit pour vérifier que mon télescope s'y trouvait toujours, je descendais à mon bureau pour travailler un peu. Je m'installais dans le rocking chair et croisais les jambes. Je défaisais ma serviette et sortais le plan de cours que j'avais établi des années auparavant. J'essayais de me rappeler où je m'étais arrêter à ce cours-ci, puis relisais ce que j'avais écrit. Une note rouge me rappela que je devais faire passer un examen à mes élèves la semaine prochaine. Je soupirais. J'étais passionnée d'Histoire, mais je n'aimais pas corriger des copies, c'était une épreuve très stressante pour moi. Rester trop longtemps concentré sur quelque chose, j'avais l'impression d'être oppressé. Enervé d'avance, je laissais mes cours de côté pour aller chercher la chose à laquelle je tenais le plus en ce monde après Louise (Moïra n'étant pas de ce monde-ci) : le livre sur les sorcières du Jordan College. Je l'avais entre les mains lorsque j'avais changé de monde des années auparavant. Je n'en avais parlé à personne, même pas à Louise, il était la seule chose qui nous raccrochait Moïra et moi à notre monde. J'ouvrais le livre et feuilletais les pages que je connaissais par coeur. L'heure tourna quand j'entendis des coups de marteau sur la toiture. Je sautais du rocking chair en posant le livre sur mon bureau et me précipitais sur le toit. Mon télescope ! Je sortais sous une pluie battante et récupérais mon appareil avant qu'il ne soit trempé. Je l'avais payé bien trop cher. « Saleté de pluie ! » pestais-je en revenant à l'intérieur. Je me tournais vers Moïra et constatais que son plumage était mouillé. Oh non, quel imbécile ! J'allais dans la salle de bain et prenais une serviette pour la sécher. Voyant qu'elle n'allait pas bien, je la déposais au milieu de la serviette et prenais les extrémités pour nouer le tissus autour de mon cou. Moïra pendait alors dans la serviette, blottit contre mon torse. Je redescendais alors et retournais dans mon bureau en réconfortant Moïra comme je le faisais à chaque fois. Alors que je passais le pas de la porte, je tombais sur Louise. Je me figeais de peur, comme un petit garçon qui a fait une bêtise. Mon regard se posa instinctivement sur MON livre posé sur le bureau. Il avait bougé de place et l'index de Louise le pointant me prouva qu'elle l'avait remarqué et même certainement ouvert. Je sentis un frisson me parcourir. Le regard accusateur de Louise ne faisait peur. Elle n'aurait jamais, jamais du le voir ! « Tu as fouillé dans mes affaires. C'est mes affaires, je ne veux pas que tu y touches. Tu n'aurais jamais du y toucher ! » dis-je d'un ton saccadé qui trahissait mon inquiétude et mon énervement. Je me dirigeais à grandes enjambés vers elle et attrapais le livre pour le cacher sous ma chemise. Je prenais ensuite Louise par les épaules et la poussais vers la porte avec l'intention de la mettre dehors pour m'enfermer et cacher à nouveau mon livre. « Je dois travailler » lui mentis-je en continuant de l'accompagner vers la sortie.
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Louise Arlington
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Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyLun 12 Nov - 21:00

Je lisais une à une les pages de ce livre. En fait, je lisais en diagonale les pages du livre sans réellement les comprendre. Ce livre affirmait visiblement que les sorcières existaient et que les daemons étaient les âmes des hommes et qu'ils prenaient la forme d'animaux. Ce n'était pas du tout plausible. Je connaissais beaucoup de chose dans ce monde, j'avais lu énormément de théorie toutes plus ridicules que les autres, j'allais même voir des expositions d'art contemporain. Alors j'avais une ouverture d'esprit dont j'étais très fière. Sauf que là je ne pouvais pas croire ce que je lisais. Les mondes parallèles ne pouvaient pas exister. Les daemons ne pouvaient pas exister. Les animaux sont des animaux. Certes ils sont fidèles mais ils ne parlent pas et sont encore moins le reflet de notre âme. Mais si c'était vrai ? Cela voudrait dire que ce que j'avais cru voir un soir en rentrant était réel. Cela voulait donc dire que le monde que j'avais cru voir était celui de mon époux. Ça voulait aussi dire que j'avais épousé un extra-terrestre ! Non mais tu es folle Louise ! Edmund est Edmund tout simplement. Un homme loufoque que j'aime plus que tout au monde. Mais alors pourquoi m'avait-il caché ce livre ? Pourquoi me faire autant de mystère ? Je voulais des réponses et je comptais bien les avoir. « Tu as fouillé dans mes affaires. C'est mes affaires, je ne veux pas que tu y touches. Tu n'aurais jamais du y toucher ! » Je n'avais jamais vu mon mari dans un tel état. Je me levais du bureau en faisant tomber les livres que je lui avais acheté. Je regrettais tout à coup d'avoir fait cet effort. Si je ne l'avais pas fait, je ne serai jamais rentrée dans son bureau et il n'aurait pas été en colère. Je ne lui répondais cependant pas. Je n'aimais pas qu'on m'accuse pour rien. Il me prit les épaules et me jeta hors de son bureau avec un bref : « Je dois travailler ». Je me retournais pour m'excuser quand il me claqua la porte au nez. J'ouvrais alors la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Je secouais la tête et j'atchoumais. Bravo Louise tu vas tomber malade en plus. Je montais dans notre chambre pour me changer. J'enfilais une longue robe en laine pourpre et je redescendais dans le salon. Je prenais du papier et un poinçon pour écrire en braille. J'étais attristée qu'il m'ait traitée ainsi. Je n'avais rien fait de mal. Je voulais juste qu'il me parle un peu plus de ce livre. Je continuais à écrire en braille quand tout à coup je me levais, montais à l'étage et gravissais les escaliers qui menaient au toit. J'allais sur le toit et je regardais le ciel. J'avais déjà été trempée une fois alors je me fichais de l'être une deuxième fois. Je restais un long moment le visage rivé au ciel. Je ne comprenais plus rien. Je ne savais plus comment aborder mon époux. Encore une fois aujourd'hui je l'avais défendu devant nos collègues qui disaient qu'il était fou. Je me battais tous les jours pour lui pour qu'il puisse être en meilleure forme mais j'arrivais à rien. Quand j'eus trop froid – soit au bout de dix minutes – je redescendais au salon et je me rasseyais dans le canapé. Je mettais une couverture sur moi – pourquoi me changeait alors que je savais que je ressortirai certainement avant la fin de la journée – et avec mon crayon de papier, je gribouillais une image sur le morceau de papier. Je regardais la porte du bureau de mon mari et je l'entendais fouiller un peu partout pour trouver une cachette. Ne pouvant plus supporter ce bruit je me levais et je tapais à la porte de son bureau avant de crier : Tu devrais trouver une cachette aux livres que je t'ai pris à le British, en cas où je n'aurai pas le droit de les lire. Je secouais la tête et passais mes mains dans mes cheveux. Pourquoi ? Pourquoi était-il comme cela ? Je me sentais à l'étroit dans cette maison. J’étouffais. J'avais déjà ressenti ça une fois : quand j'avais fait ma fausse couche. Edmund n'était pas au courant de cet épisode de notre vie de couple. Je ne voulais pas qu'il le sache, pas avant qu'il aille mieux. Cependant je perdais peu à peu espoir qu'il aille mieux un jour. Peut être que Julia avait raison... Je ne devais plus penser à cela. Il fallait que je sorte de la maison. Mais je ne pouvais pas le laisser. Il ne fallait pas qu'il croit que je lui en voulais. Ne trouvant rien à faire dans la maison, j'allais m'exiler dans le garage transformé en atelier de peinture par mon époux quand il allait encore mieux. J'étais en train de peindre une drôle de toile. Elle nous représentait Edmund et moi, il y avait aussi Moïra et nous étions dans de la neige. Pourtant je détestais la neige et ça tout le monde le savait. Alors pourquoi avais-je autant besoin de peindre de la neige ? Je me remettais à peindre en changeant le sourire que j'avais dessiné sur mon visage par une mine sans expression. Ce soir je voulais juste passer une bonne soirée avec mon époux ce qui n'avait pas été le cas. Lorsque j'entendis des pas derrière mon dos, je soupirais mais ne bougeais pas de devant mon chevalet. Je me remettais à peindre tout simplement sans lui dire quoi que se soit. Cependant au bout de quelques minutes je me retournais vers lui. Tu veux faire quoi ce soir ? Sourire, faire semblant voilà à quoi se résumait ma vie depuis plus de six mois. Je me levais, je passais devant lui sans lui accorder un geste ni un regard. Je passais dans la cuisine et je le laissais en face de cette peinture de nous dans de la neige avec une Louise sans expression. Je voulais qu'il s'excuse de m'avoir traitée comme cela. Je voulais juste qu'il me dise pourquoi il avait régit comme cela. J'avais juste besoin d'explication, rien de plus.
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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptySam 17 Nov - 18:30

Parfois j'oubliais. J'oubliais que je ne venais pas de ce monde. En dix ans, j'avais eu le temps de m'habituer à la vie ici bas. Je donnais mes cours, je vivais avec Louise, c'était simple. Puis, la pluie venait comme aujourd'hui et Moïra dormait à poings fermés. Le moral n'était pas là, alors je me mettais à lire encore plus. Je lisais, lisais des histoires à Moïra et je finissais toujours par relire incessamment mon fameux livre. Je m'asseyais dans un fauteuil dans mon bureau loin de Louise pour ne pas qu'elle me voit et je tournais les pages avec nostalgie en voyant les gravures qui représentaient des sorcières de mon pays accompagnées de leur daemon. Ils étaient resplendissantes de santé à côté de Moïra. Je les enviais. J'enviais le temps où Moïra me parlait, où elle volait, où elle vivait tout simplement. Je ne pouvais rien faire pour elle, rien pour l'aider, j'étais trop inutile. Une fois Louise m'avait dit que je pouvais l'emmener chez le vétérinaire. Mais c'était impensable ! Moïra n'était pas un animal, ce n'était pas l'un des vulgaires pigeons qu'il y a partout dans ce monde. C'était mon daemon, ma moitié, mon âme. Un vétérinaire ne pouvait pas la soigner, il lui faudrait un médecin, mais cela voulait dire la toucher et je ne pouvais permettre à personne de toucher Moïra, même pas Louise. Personne ne pouvait m'aider et personne ne devait savoir. Je m'étais stoppé sur le pas de la porte. Louise se trouvait dans mon bureau debout face à MON livre. Elle l'avait visiblement ouvert et me regardait droit dans les yeux semblant attendre que je lui fournisse une explication. Une explication ? C'était à elle de s'expliquer ! Elle n'aurait jamais du entre, elle n'aurait jamais du voir ce livre et encore moins le lire. Ca n'aurait jamais du se passer, jamais, jamais ! Blottit contre moi, je sentis Moïra trembler comme une feuille, la seule façon dont elle pouvait elle aussi manifester de l'angoisse et de la colère dans l'état où elle était. Je m'emparais précipitamment du livre et le glissais sous ma chemise entre Moïra et mon torse. Je n'en revenais pas ! Je...je l'avais prévenu, je ne voulais pas qu'elle touche à mes affaires. Ce livre, c'était tout ce que j'avais. Non ! Je la poussais hors de mon bureau et refermais la porte derrière elle. Je fermais la porte à clef et posais mon dos contre le panneau de bois. Mon coeur battait la chamade et je portais mes doigts à mes lèvres pour me les ronger. J'étais en panique. La dernière fois que je ne souvenais avoir été dans le même état c'était lorsque j'avais traversé la fenêtre. Je me laissais tomber sur le sol et me recroquevillais autour de Moïra. Qu'est-ce que Louise avait du penser ? Pourquoi elle avait fait cela ? Je réfléchissais tout à coup et me disais que d'habitude elle se moquait de moi lorsque je lui parlais des histoires que j'avais lu dans les livres. Peut-être que j'aurais du faire comme si c'était un simple roman ? Mais non, ce n'était pas un simple roman et Louise le savait sinon elle ne m'aurait jamais regardé comme cela en pointant le livre. Elle savait. Comment elle savait ? Non elle ne savait rien. Elle ne pouvait pas comprendre. Je passais mes doigts fébriles dans mes cheveux. Il fallait que je me calme. Non, le livre il fallait que je le cache ! Je me levais d'un bond et me mettais à fouiller partout frénétiquement pour essayer de trouver une nouvelle cachette à ce livre. Un endroit où elle ne pourrait jamais le trouver. Derrière d'autres livres ? Dans un tiroir à clef ? Derrière un meuble ? « Tu devrais trouver une cachette aux livres que je t'ai pris au British, en cas où je n'aurai pas le droit de les lire » cria soudain Louise de l'autre côté de la porte en tambourinant. Je sursautais, faisant peur à Moïra. « Laisse, laisse, elle n'en saura rien » chuchotais-je à Moïra pour la rassurer. Je finissais par arracher le coussin qui tapissait le fond de mon fauteuil en cuir pour glisser le livre dessous. Je remettais ensuite le pouf de cuir et m'asseyais dessus. Pourquoi c'était si difficile à comprendre ? Je ne lui demandais pas grand chose, ne pas toucher Moïra, ne pas toucher à mes affaires. C'était simple, si simple. Je relevais la tête brutalement comme si j'allais tomber. J'avais du m'assoupir quelques instants. Je posais mon regard sur Moïra qui dormait toujours dans la serviette que j'avais attaché autour de mon cou. Par moment, je voulais la poser dans un coin et m'éloigner pour faire autre chose, mais dès que je faisais un pas, elle poussait un cri de douleur. Je détachais la serviette de mon cou et enroulement Moïra dedans. Elle dormait. Je la portais dans mes bras comme un bébé puis me levais pour aller déverrouiller la porte de mon bureau. Je passais la tête dans le salon pour voir si Louise était là. La pièce était vide. Je traversais alors la maison à la recherche de mon épouse. Comme je m'y attendais, elle s'était réfugiée dans son atelier. Elle peignait silencieusement, le visage fermé. Je m'avançais doucement les yeux baissés, tel un petit garçon qui a fait une bêtise. J'allais ouvrir la bouche quand mon regard se posa sur le tableau qu'elle était en train de peindre. C'était nous. Nous trois. Elle, Moïra et moi ensemble...dans la neige. Je fronçais les sourcils. Je ne me rappelais pas avoir jamais vu de la neige dans ce monde-ci à Londres. De la pluie mais pas de la neige. « Tu veux faire quoi ce soir ? » me demanda soudain Louise en se levant. Je ne répondis pas. Je ne la regardais même pas, j'étais trop absorbé par ce qu'elle avait peint. Je la vis s'éloigner de mon champ de vision et j'en profitais pour m'installer à sa place sur le tabouret. Cette blancheur. De la neige. Je touchais le tableau du bout des doigts. J'avais presque l'impression de sentir les flocons glacés sur ma peau. Je fermais les yeux un instant pour me remémorer les paysages enneigés de Londres, mon Londres. Dans ce Londres, il n'y avait pas neige. Je l'ouvrais les yeux et me levais en catastrophe. Je m'emparais du tableau et allais dans la cuisine avec pour voir Louise. « Chérie où as-tu vu de la neige ? Il a déjà neigé ici à Londres ? Réponds-moi s'il te plait, c'est très important » lui demandais-je en posant le tableau sur la table de la cuisine. Mon regard était implorant, mais un jour j'avais parlé de neige à Louise et elle m'avait dit qu'elle détestait cela. Alors pourquoi en peignait-elle aujourd'hui ?
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♦️ CE QU'ELLE SAIT ♦️
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Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
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Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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♦️ CE QU'ELLE NE SAIT PAS : ♦️
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Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
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Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyDim 25 Nov - 23:33

Je ne comprenais pas pourquoi il avait réagit ainsi. Pourquoi ? Qu'avais-je fait de mal ? Il disait m'aimer et nous étions censés tout partager sauf qu'il me cachait beaucoup de choses. Je le savais et je vivais bien avec sauf quand il me piquait des crises comme celle ci. Dans ces moments là, j'avais l'impression de n'être qu'une étrangère pour lui. J'avais l'impression que le peu d'amour qu'il avait encore pour moi s'envolait pour laisser place à de la colère. La colère. Mon époux en était rempli et je n'en connaissais pas les raisons. À chaque fois que j'avais essayé d'entamer la discussion à ce sujet il détournait la conversation sur autre chose. J'avais vraiment eu l'impression d'être une paria, une moins que rien, une étrangère tout simplement. Il m'arrivait de plus en plus de me sentir dans cet état. Pourquoi me faisait-il cela ? Ne m'aimait-il plus ? Par moment j'essayais de m'en persuader mais le regard rempli de tendresse qu'il m'adressait quand il se rendait compte que je le regardais dissipé toujours mes doutes, sauf aujourd'hui. Aujourd'hui j'avais peur. J'avais peur qu'il fasse ses valises et qu'il s'en aille. C'était surement pour ne pas le voir partir et avoir encore plus mal que je m'étais réfugiée dans mon atelier de peinture. Je me souvenait du jour où Edmund avait voulu me faire cette surprise. Il avait voulu me préparer un atelier dans le garage dans le plus grand des secrets. Je le voyais sans cesse comploter avec son pigeon sans que je n'en sache la véritable raison. Sauf que quand il avait voulu transporter mes peintures il n'avait pas fait attention qu'une était juste faite. Du coup il avait eu plein de peinture partout sur lui et il était venu me voir tout penaud en me disant qu'il avait voulu me faire une surprise mais qu'il avait détruis une de mes toiles. Sauf que je m'en étais complètement fichée. Il avait simplement voulu me faire plaisir et j'avais été contente. Je me demandais si Edmund serait encore heureux que je fasse quelque chose pour lui. Non, il ne le serait certainement pas. J'en avais encore une preuve aujourd'hui. Je lui avais acheté des livres pour qu'il puisse lire des contes à son pigeon – ce que je trouvais assez étrange mais en même temps je parlais à nos poissons donc... - et au lieu d'être content il m'avait jeté hors de son bureau. Je pensais même qu'il n'avait rien vu. Dans mon atelier j'arrivais toujours à me vider la tête. C'était pourquoi j'y étais. J'entendis la porte s'ouvrir tout doucement. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir que mon époux s'en voulait de sa réaction. Sauf que je n'avais pas envie de l'entendre me dire pardon. Je voulais juste passer une soirée tranquille. J'avais eu dans l'espoir qu'il serait content et qu'il passerait sa soirée avec moi du coup mais c'était raté. Cette perspective me noua la gorge et je sortais précipitamment de mon atelier. J'avais juste besoin qu'il m'aime à nouveau. En demandais-je trop ? « Chérie où as-tu vu de la neige ? Il a déjà neigé ici à Londres ? Réponds-moi s'il te plaît, c'est très important » Je me retournais vers lui. En quoi le fait qu'il est neigé ou non à Londres était important ? Je relevais mon visage vers lui. Il avait une de mes toiles entre ses mains. La toile que j'avais retouché. Je le regardais droit dans les yeux avant de reporter mon regard sur la toile. Je me souvenais du jour où j'avais vu cette neige. Depuis elle m’obsédait totalement. C'était il y bien un mois. Je me promenais dans Hampstead comme à chaque fois que je n'allais pas bien et alors que je m'approchais de mon endroit favoris j'ai senti un vent glacial sur mes jambes. Je me suis donc rapprochée de cet endroit et sans que je ne sache comment je me suis retrouvée dans de la neige. J'avais froid et une dame grande brune m'avait regardé en me disant qu'il fallait que je retourne dans mon monde si je voulais. Bien entendu je l'avais écouté parce que je voulais retrouver mon époux et ma sœur mais une chose me reste en tête... Il y avait un oiseau à côté d'elle. Un magnifique aigle royal qui avait un regard presque humain comme celui du pigeon de mon époux. Quand j'étais alors rentrée à la maison, j'avais eu l'impression que mon époux allait un peu mieux. Mais ça n'avait pas duré malheureusement pour moi. Sortant de mes pensés je lui dit simplement. « J'en ai vu il y a un mois de cela Edmund. » Je ne voulais pas m'étendre sur le sujet. J'avais déjà assez honte de croire en cela. C'était à cause d'Edmund que je croyais à ce monde que j'avais vu : mon époux a toujours eu le don de me faire rêver. Je le regardais encore une fois avant de toucher la toile. Mon visage était fermé. Je ne voyais pas où il voulait en venir. Moïra sembla se réveiller quand j'eus dit que j'avais vu de la neige. Edmund semblait surexcité. Pourquoi était-il tellement content de voir de la neige ? La neige s'est froid, s'est trop blanc mais en même temps c'était magique. Je reprenais la toile en secouant la tête. « Cela n'arrivera jamais de toutes les façons. » Mélancolique, je déposais la toile derrière la poubelle de la cuisine dans l'optique de la jeter prochainement. La toile représentait mon époux et Moïra heureux. Sauf que cela n'arriverait plus. Je m'en étais persuadée à tord.
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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyJeu 6 Déc - 17:04

Durant mes nuits d'insomnies, j'avais parfois l'impression que Moïra me parlait encore. Il y avait des années qu'elle s'était endormie et avait cessé de me parler. Une partie de moi savait qu'elle ne prononçait plus un mot depuis que j'étais venu dans ce monde. Mais c'était comme si le souvenir de sa voix était gravée dans ma mémoire. Je l'entendais parce que j'avais besoin de l'entendre. Cela m'empêchait de devenir totalement dingue ou au contraire cette illusion me faisait sombrer dans la folie petit à petit. Fou. C'est ce que l'on dit de moi depuis plusieurs années. Les gens dit-normaux sont persuadés que nous ne les entendons pas. Mais ce n'est pas parce que nous ne vivons pas dans le même qu'eux, que nous sommes totalement imbécile et coupés du monde. Je sais ce que les gens pensent de moi, que je suis fou. Peut-être ont-ils raison ? Ils ont certainement raison. Je ne suis pas bien dans ce monde et je cherche par tout les moyens à m'évader. Je ne sais même pas pourquoi Louise reste encore avec moi. Toutes les nuits, je la regarde dormir depuis le fauteuil de la chambre et je me demande ce qu'elle fait encore dans notre lit. Pourquoi il y a toujours ses affaires dans la penderie et pourquoi elle continue à m'embrasser. Même si je suis ailleurs, je m'étonne toujours de la revoir le soir à la maison. Une fois, elle n'est revenue que tard dans la nuit et j'ai passé la soirée à me ronger les ongles et à arracher une ou deux plumes à Moïra pour me faire mal à moi-même. J'avais cru qu'elle était partie et je m'étais dit que je l'avais mérité. Finalement elle était revenue et m'avait dit qu'elle avait accompagné sa soeur à l'hôpital. Elle avait été triste les jours qui avaient suivi et je m'étais attelé à essayer de lui faire retrouver le sourire. J'avais vidé le garage de toutes mes encombrantes machines et babioles que j'avais entassé tel un musée durant des années. J'avais mis de côté toutes ces choses qui l'avaient faite crier et lui avait libéré un espace. Une fois le garage vidé, j'avais transporté ses chevalets, ses toiles, ses peintures et ses pinceaux à l'intérieur. J'avais accroché quelques tableaux sur les murs gris et n'avais pas manqué de me faire mal aux doigts. J'avais voulu lui prouver que je pensais à elle, qu'elle était là, même si je ne le montrais pas vraiment. Je ne savais pas comment lui faire comprendre que je l'avais ou plutôt je ne savais plus comment. Il y a des choses que j'ai oublié. Beaucoup trop et d'autres qui restent imprimées dans mon esprit. La voix de Moïra, les lèvres de Louise et la neige tombant sur le Jordan College. Cette neige, si blanche, si pure et lumineuse. Elle ne tombait que dans mon pays, dans mon univers, mon monde ! Alors comment pouvait-elle se trouver sur l'une des toiles de Louise ? Ce n'était un vide dans sa peinture, ce n'était un oubli, c'était de la gouache blanche tentée de bleu et de noir pour faire les ombres et la perspective. Une couche épaisse sur la toile, un grain palpable dont il ne manquait que la froideur pour ressembler à des flocons de neige. Où avait-elle vu cela ? Je ne lui en avais jamais parlé ! Etait-ce dans mon livre ? Pourtant cela portait un nom, la neige et elle n'avait pas l'air d'être étonnée. « J'en ai vu il y a un mois de cela Edmund » dit-elle en sortant de ses pensées. Un mois ? Ce n'était pas possible ! Je passais mon temps à observer le ciel, si un flocon, une larme blanche était tombée, je l'aurais vu, je l'aurais même sentis. La neige c'était chez moi. Les hivers étaient rudes dans ce monde, mais la température était supportable contrairement au froid mordant de mon monde. J'observais Louise avec intensité, comme essayant de lire dans son esprit pour voir ses pensées. Je sentis Moïra se redresser presque imperceptiblement. « Cela n'arrivera jamais de toutes les façons » ajouta Louise en prenant le tableau pour aller le glisser derrière la poubelle de la cuisine. Je me précipitais pour le rattraper. Il ne fallait pas qu'elle le jète. Il était bien trop précieux. Il avait bien trop de sens pour moi. Moïra et moi au milieu de la neige, heureux, cela voulait dire que tout irait mieux pour toujours. Que j'étais de retour, que je retrouvais ma famille, tout ce que je connaissais, que je vivais tout simplement. « Louise où est-ce que tu as vu cela ? Cela, la neige, tu l'as senti ? Dis-moi où ? Dis-moi comment c'était ? Pourquoi dis-tu que cela n'arrivera plus jamais ? » lui demandais-je encore et encore, commençant une phrase sans vraiment avoir fini l'autre. Avec son tableau, il me suffisait presque de fermer les yeux pour sentir la neige. Voulant être sûr de ce que je pensais, je quittais la cuisine pour aller dans mon bureau et arracher le coussin de mon fauteuil pour revenir avec mon livre. J'en feuilletais les pages à la va-vite en humidifiant le bout de mes doigts et l'ouvrais enfin sur une double page représentant une illustration d'un chasseur du grand nord avec son daemon. Malgré l'unique utilisation de l'encre noire pour distinguer les traits, on pouvait reconnaître les remous de la neige recouvrant le sol et la forêt des alentours. Je déposais le livre sur la table juste sous ses yeux pour qu'elle le regarde. « Chérie, regarde et réponds-moi. J'ai besoin de savoir, j'ai besoin de toi. C'est très important...pour nous » lui dis-je en avant ces deux derniers mots comme si tout allait changer. J''étais penché au dessus de la table et avais posé mes coudes dessus avant de prendre sa main. Ma voix avait baissé de volume, devenue plus douce, plus calme, se vidant de tout pouvoir, mais trahissant un profond malaise. En prononçant les deux derniers mots, j'avais retourné mes propres mains vers moi-même. Nous. C'était moi, Moïra et certainement Louise également. Selon si elle voulait me parler, selon ce qu'elle me dirait, nous pourrions espérer changer.
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Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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♦️ CE QU'ELLE NE SAIT PAS : ♦️
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Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
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Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyVen 7 Déc - 17:31

La neige. Je m'étais retrouvée dans de la neige et je ne savais pas du tout où j'étais. Je n'étais plus à Londres c'était certain. Je me retrouvais avec de la neige jusqu'aux chevilles dans un endroit totalement inconnu. Je voyais un homme en face de moi avec un poignard et je commençais à paniquer. L'homme s'était retourné et m'avait regardé tout simplement sans faire un geste vers moi. L'idée de prendre la fuite me paru tout à coup une très bonne solution. Je reprendrai contact avec toi Louise Arlington.... Sois patiente. Je n'avais pas compris. Comment pouvait-il savoir mon nom ?! Comment pouvait-il rentrer en contact avec moi ? Des dizaines de questions ne bousculaient dans mon esprit. Je n'y comprenais rien du tout. Et l'homme partit. Prise de panique je reculais et je retombais dans mon monde. Hampstead. Je n'y comprenais plus rien. Je devenais folle très certainement et j'avais tout à coup des hauts le cœur. Je ne savais pas. Je ne savais plus. J'avais exactement la même sensation maintenant alors que mon mari me passait un interrogatoire. Je ne comprenais pas pourquoi cette toile était tellement importante pour lui. Il n'y avait rien de significatif. Je nous avais peint dans de la neige. Bien entendu je n'allais pas dire à mon mari que j'en avais senti sous mes pieds il me prendrait pour une folle. J'avais peut être le même mal que lui. Je ne savais plus. Je ne comprenais plus rien. Je restais figée devant cette toile. Je ne voulais pas parler. Pourquoi me parlait-il tout à coup ? Il n'y avait pas dix minutes il me criait dessus et là maintenant il m'interrogeait. Julia ne comprenait pas elle non plus pourquoi je restais avec Edmund. Elle trouvait qu'il n'était pas digne de moi et qu'il me faisait souffrir. Sur le premier point elle avait totalement faux. Edmund était parfait pour moi, j'aimais beaucoup son côté enfantin et loufoque avec son oiseau tout le temps perché sur son épaule. Parfais j'aimerai qu'il pose son oiseau et qu'il vienne me prendre dans ses bras en ne faisant rien de plus. Sauf que c'était totalement impossible. Mon époux n'était pas du tout prompt à s'occuper de moi. Il était trop absorbé par ses étoiles. Bien sur il faisait des efforts de temps en temps et c'était sûrement pour cela que je restais avec lui, en plus de l'amour que je lui partais. Je sentais qu'Edmund était une partie de mon âme. Je me sentais mal quand il n'était pas à mes côtés et je me sentais encore plus mal quand je le voyais dans un état aussi minable. J'avais perdu l'homme que j'aimais et je ne savais pas quoi faire pour l'aider. Mais là aujourd'hui, il semblait reprendre un peu d'espoir même s'il me paraissait totalement fou. « Louise où est-ce que tu as vu cela ? Cela, la neige, tu l'as senti ? Dis-moi où ? Dis-moi comment c'était ? Pourquoi dis-tu que cela n'arrivera plus jamais ? » Ses paroles n'avaient aucun sens. J'ouvrai la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Pourquoi cela semblait-il aussi important pour lui ? J'allais lui répondre quand il partit. Je ne soupirais. Et voilà. Encore une fois il me fuyait. Je ne voulais plus qu'il fasse cela. J'allais sortir prendre l'air quand il revient avec le fameux livre. Je me reculais instantanément pour ne plus provoquer sa colère. Je ne voulais plus voir ce livre. « Chérie, regarde et réponds-moi. J'ai besoin de savoir, j'ai besoin de toi. C'est très important...pour nous » Pour nous ? Je le regardais. J'étais tout à coup très triste. La neige était important pour nous ? Pour notre couple ? Je ne comprenais plus rien à rien. Cependant je m'exécutais. Je m'asseyais à la table de la cuisine et je regardais le livre. De la neige et un homme avec un animal. Oui j'avais vu ça mais j'avais surtout retenu quand j'avais vu la neige. Je soupirai et je répondais simplement. J'étais à Hampstead et d'un coup je n'y étais plus. Je me retrouvée dans de la neige et je peux te dire qu'elle est très froide. Je... C'était... Etrange, il y avait un homme avec une panthère à côté de lui et la panthère n'essayait pas de l'attaquer ce qui est contre nature. La dernière question je ne pouvais pas y répondre maintenant. Ce qui n'arrivera plus jamais ? Il ne sera jamais plus heureux et je me demandais même s'il l'avait été une seule fois depuis que nous étions ensemble, je ne reverrai plus jamais cet endroit étrange et je ne retomberai plus jamais enceinte d'Edmund. Voilà c'était ce à quoi je pensais. Voyant le regard insistant de mon époux je soupirai et je lui dis : Je ne sais pas comment y retourner, ni même si c'était vraiment réel. Tu ne seras jamais aussi heureux que sur le tableau tant que ton oiseau ne sera pas rétabli et je ne serai plus jamais enceinte de toi. Je me levais et je posais ma main sur la tableau. Une larme roula sur ma joue sans que je ne la sente vraiment. Ca... Ca c'est un rêve inaccessible. J'enlevais ma main de la toile et je le laissais dans la cuisine pour aller m'allonger dans le canapé en silence. Je n'avais ressenti une telle tristesse qu'une seule fois dans ma vie : lors de la perte de notre bébé.
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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyVen 28 Déc - 15:58

Revoir mon monde, j'avais abandonné cette idée depuis quelques années maintenant. Je devais même l'avoir effacé de mon esprit. Lorsque la santé de Moïra avait commencé à décliner, j'avais tout essayé pour la soigner. J'avais essayé de retrouver des choses de notre monde, qui auraient pu lui redonner des forces. Mais rien n'y avait fait. Les médecins de ce monde ne pouvait rien pour elle, car les daemons n'existaient pas dans ce monde. Personne ne connaissait les règles qui concernaient les daemons, ni ce qu'ils représentaient. Lorsque j'avais rencontré Louise, j'avais découvert une femme différente des autres personnes de ce monde. Il ne m'avait prise pour un fou, elle m'avait écouté, avait accepté Moïra. Enfin, c'est ce que je croyais. Ce soir, comme parmi tant d'autres, j'avais l'impression qu'elle ne m'aimait plus. Qu'elle rejetait tout ce que j'étais. Ce n'était pourtant pas difficile de comprendre qu'il ne fallait ni toucher à Moïra, ni à mon livre ! C'était tout ce que je lui demandais, mais ce soir, cela avait l'air d'être trop. C'était elle qui fouillait dans mes affaires, mais c'était pourtant moi qui avait l'air d'avoir tort. Après m'être cloîtré dans mon bureau, j'avais fini par sortir au bout d'un moment. Comme je l'avais pensé, j'avais trouvé Louise dans son atelier. Elle peignait toujours pour se détendre, lorsqu'elle était stressée, énervée ou triste. Alors que j'allais m'excuser auprès d'elle, mon regard s'arrêta sur la toile qu'elle avait peinte. Elle me représentait Moïra et moi-même, tout les deux dans la neige. De la neige. De mes souvenirs d'homme, je n'en avais vu que dans mon monde d'origine. Alors comment ce faisait-il qu'il y en ait de peinte de sur la toile de Louise ? Complètement affolé, je me saisissais de la toile pour la montrer à ma femme. Où en avait-elle vu ? Quand ? Où cela ? Elle devait me répondre. C'était très important. « J'étais à Hampstead et d'un coup je n'y étais plus. Je me retrouvée dans de la neige et je peux te dire qu'elle est très froide. Je... C'était... Etrange, il y avait un homme avec une panthère à côté de lui et la panthère n'essayait pas de l'attaquer ce qui est contre nature » dit-elle d'un ton éteint, fermant les yeux brièvement comme si elle ne croyait pas à ce qu'elle disait elle-même. Les mots qu'elle prononçait réveillait soudain beaucoup de souvenirs en moi. Je posais ma main sur Moira et sentais par la même occasion mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. De la neige, un homme avec une panthère... « Peut-être que... » murmurais-je à demi-mots à Moïra. Je regardais soudain Louise, les yeux tremblants d'espoir. Non, non, je ne devais pas me faire d'illusion et pourtant tout ce qu'elle disait me parlait tellement, cela semblait tellement accessible. « Tu es sûre de toi chérie ? » lui demandais-je avec un regard insistant. Elle ne semblait pas n'écouter. Elle se mit à soupirer tout simplement. « Je ne sais pas comment y retourner, ni même si c'était vraiment réel. Tu ne seras jamais aussi heureux que sur le tableau tant que ton oiseau ne sera pas rétabli et je ne serai plus jamais enceinte de toi » dit-elle avant de quitter la pièce en murmurant. Je relevais la tête et fronçais les sourcils. Que venait-elle de dire ? Je clignais des yeux un moment et essayais de remettre mes idées en place. Pourtant les mots qu'elle venait de prononcer, je ne semblais pas les avoir rêver. « Comment ? » arrivais-je à articuler, alors que je lâchais mon livre. Enceinte ? Comment cela enceinte ? Mais que voulait-elle dire ? « Mais...mais...tu n'as jamais été enceinte chérie ! » m'exclamais-je sans comprendre en la rejoignant dans le salon. Elle s'était allongée las sur le canapé. Je n'avais pas besoin de regarder son visage pour savoir qu'elle pleurait. Je me sentais tout à coup horrible. Je m'accroupissais devant elle et approchais ma main de la sienne. Je m'égarais à caresser ses cheveux. « Tu n'as jamais été enceinte chérie...hein ? » lui redemandais-je doucement comme pour qu'elle me dise ce que je voulais entendre. Elle se tourna sur le sofa, pour se cacher de moi. Son silence était pire qu'un aveu. Ma main lâcha ses cheveux et mon poing se serra. Non... Je me recroquevillais sur moi-même et posais ma tête contre le dos de Louise. Pourquoi ? Pourquoi ne me l'avait-elle jamais dit ? C'était de ma faute. Tout était de ma faute. Je n'avais pas voulu cela. Louise était la seule personne que j'aimais. Je savais que je n'étais pas facile à vivre, mais je voulais juste la rendre heureuse. Pourtant c'était tout le contraire. « Je te demande pardon » lui dis-je en essayant de contenir mes larmes. Un effort bien faible, puisque celles-ci se mirent à couler bien trop vite le long de mon visage. J'étais trop égoïste.
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♦️ CE QU'ELLE SAIT ♦️
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Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
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Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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♦️ CE QU'ELLE NE SAIT PAS : ♦️
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Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
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Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyMar 1 Jan - 19:22

Je n'avais jamais été aussi sûre de moi. J'avais vu de la neige mais je n'étais pas à Londres. J'étais tout simplement dans un autre monde mais je ne comprenais pas comment j'avais fait pour y atterrir. De plus j'avais vu quelqu'un là-bas avec un animal et il lui avait parlé un peu comme le faisait Edmund avec Moïra. J'avais toujours pensé que ce n'était qu'un oiseau mais au final c'était peut être pas qu'un simple oiseau. Encore une fois, il se tourna vers elle pour lui parler. Parfois j'avais vraiment l'impression de ne pas être visible à ses yeux. « Peut-être que... Tu es sûre de toi chérie ? » Je ne le regardais même pas. Oui j'étais sûre de moi. J'avais effectivement vu de la neige. Je le regardais droit dans les yeux pour lui faire comprendre que c'était oui. Oui j'avais vu ça mais je ne comprenais pas pourquoi c'était aussi important pour lui. Enfin plus je regardais son livre plus je me disais que j'étais finalement aussi dingue de lui. Peut être que nous étions fous tout compte fait ? Peut être que les collègues avaient raison en me disant que nous étions fous tout le deux. Cependant j'étais certaine que mon époux n'était pas bien du tout ici et qu'il fallait qu'il aille ailleurs pour redevenir comme avant. J'aimerai vraiment que mon époux redevienne comme avant : j'avais besoin de lui et aujourd'hui bien plus que n'importe quel autre jour. J'avais besoin de me sentir vivante dans ses bras, de voir dans ses yeux que je lui plaisais encore et qu'il pouvait encore être mon époux. Je finissais par lui avouer le plus lourd secret que j'avais envers lui. J'avais perdu un bébé d'Edmund et je m'en voulais. Pour moi c'était ma seule et unique faute. Je savais que j'étais enceinte et il n'aurait pas fallu que je m'énerve autant. Sentant les larmes me monter aux yeux, je me rendis immédiatement dans le salon pour m'allonger dans le canapé. J'étais fatiguée, tellement lasse tout à coup. Je n'avais plus envie de quoi que se soit. En fait si : je voulais dormir mais longtemps très longtemps. « Comment ? » Il n'avait pas compris ? Pourtant c'était très simple. J'avais perdu notre bébé il y a six mois. Normalement aujourd'hui nous aurions dû être parent mais au lieu de cela, j'étais plus seule que jamais. Même avant ma grossesse je ne m'étais pas sentie aussi seule. Avant il faisait un minimum attention à moi alors que maintenant dès que je faisais un geste vers lui il partait en courant comme si j'avais la peste. Je ne comprenais plus rien du tout. Qu'avais-je fait de mal pour qu'il me désavoue autant ? « Mais...mais...tu n'as jamais été enceinte chérie !  Tu n'as jamais été enceinte chérie...hein ? » Je me tournais sur le canapé pour ne pas qu'il me voit pleurer. Je ne voulais pas qu'il culpabilise parce qu'il n'était pas du tout coupable. Enfin, un peu quand même mais il ne pouvait pas le savoir. Il ne pouvait pas savoir dans quelles circonstances j'avais perdu notre bébé. Je sentis sa tête contre mon dos et je prenais ses mains pour qu'il ne pense pas que j'étais en colère après lui. « Je te demande pardon » Je baissais les yeux puis je me tournais vers lui. Il était assis sur le sol et il pleurait je le voyais bien. J'allais m'asseoir sur ses genoux et j'allais l'embrasser sur les yeux pour qu'il arrête de pleurer. J'avais besoin de lui maintenant. Il ne pouvait pas ne pas me réconforter j'avais besoin de lui plus que jamais. Edmund, s'il-te-plait... S'il-te-plait... J'essayais d'être forte pour lui. Je savais que j'aurai du lui dire plus tôt mais je ne voulais pas l'embêter avec cela et au lieu de me taire, je l'avais échapper et maintenant il pleurait. Je t'en supplie mon amour calme toi... Je retenais mes larmes et je l'embrassais tout le temps pour le ramener vers moi. J'avais besoin de lui. J'avais besoin qu'il me réconforte mais pour le moment c'était le contraire. Je l'embrassais à lui et je le serrai dans mes bras tandis que j'effleurai les plumes de Moïra pour la réconforter elle aussi. J'étais encore une fois forte, au lieu de penser à moi, je pensais à eux deux.
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ı ÂGE DU PERSONNAGE : 32 ans
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ı PARTICULARITES : Son daemon s'appelle Moïra, cela signifie « celle qui élève » en hébreu – Avant de changer de monde, Edmund était fiancé à une certaine Béatrice, une amie de longue date – Il a un petit frère du nom d'Edward avec qui il a toujours eu des relations très difficiles – Il est marié depuis six ans à Louise, une adorable jeune femme qu'il a rencontré dans l'école où il travaille – Edmund a perdu le sommeil depuis qu'il a changé de monde, il dort très peu et passe ses nuits sur les toits à observer les étoiles au télescope – Sa couleur préférée est le bleu, il en porte d'ailleurs régulièrement – Il boit beaucoup de thé – Il joue du saxophone pour se détendre


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptySam 12 Jan - 16:01

Un bébé. Comme tous les hommes, tout les couples Louise et moi y avions pensé. Lorsque j'avais enfin compris, ou plutôt fini par accepter l'idée que je resterais probablement pour toujours dans ce monde, j'avais décidé de m'ouvrir à celui-ci. J'étais tombé amoureux de Louise, j'avais trouvé à ses côtés une nouvelle famille, une nouvelle manière de vivre, de respirer. Mon bonheur, rendait Moïra plus robuste. J'avais alors demandé la main de Louise pour combler ce vide qui régnait dans ma poitrine. Je l'avais toujours aimé et je l'aimerais toujours. Nous nous étions installés ensemble dans cette maison du centre de Londres. Tout était parfait. C'est ce que je m'illusionnais. Le temps de profiter de la joie que pouvait m'apporter Louise, j'en avais oublié Moïra qui avait commencé à dépérir ou se laisser mourir. Je l'avais vu trop tard, égoïste que j'avais toujours été. J'avais alors tout tenté pour la soigner et puis j'avais fini par comprendre que je ne pourrais jamais faire pour arranger son état. C'était le monde dans lequel nous vivions qui la rendait comme cela. C'était ce monde qui n'était pas le notre, qui la rendait malade. Je me suis enfermé, j'ai essayé d'oublier, je me suis mis à fuir mes responsabilités, à fuir ce monde qui me faisait trop de mal. J'essayais de trouver un issu dans tout ce que je pouvais trouver de fascinant, les étoiles, les livres, les légendes, tout ce qui pouvait me faire rêver et surtout tout ce qui pouvait ressembler à mon monde d'origine. J'avais même étudier le voodoo, les sciences parallèles, toutes sortes de magie qui pourraient aller forces et énergies. J'en ai fini par ne plus dormir, en perdre le sommeil, même l'appétit parfois et surtout oublier que le monde dans lequel je vivais à présent était peuplé de gens. Garder Moïra en vie, éveillée à longueur de journée, par peur qu'elle ne se réveille plus jamais et que je la suive de près. Est-ce moi qui avait peur de mourir ? J'avais perdu l'esprit avec cette seule pensée. A trop m'occuper de moi-même et de Moïra, c'est-à-dire de moi-même au final, j'en avais oublié tout le reste et la seule personne que j'avais vraiment dans ce monde, ma femme Louise. Je l'avais oublié, négligé et aujourd'hui j'en payais le prix fort. J'apprenais dans une dispute de plus qu'elle avait perdu tout espoir pour moi, mais surtout qu'elle avait perdu le seul espoir qui aurait pu me faire revenir à la raison, un enfant. Je tremblais, recroquevillé devant ce canapé où Louise était allongé et me tourner le dos. J'avais manqué tellement de choses ces dernières années. Pourquoi il avait fallu que cela arrive ? J'aimais Louise le plus sincèrement du monde. Elle était la seule femme que j'avais jamais vraiment aimé. Je m'étais fait à ce monde, aussi parce qu'elle en faisait partie. Je la surveillais constamment et pourtant je n'avais rien vu. Elle m'avait trop couvert, comme toujours. Peut-être que l'enfant de notre famille c'était moi à présent ? Et que c'était pour cela que nous n'en aurions jamais... Je me sentais horriblement en faute. Ma faute. Oui, tout était de ma faute. Ma femme avait perdu un bébé et je n'avais pas été là lorsque c'était arrivé. Je n'étais qu'un minable, trop idéaliste. Mon frère, Moïra, Louise, ils avaient tous raison sur moi. Je n'étais fait pas rendre heureux personne sur cette terre, quelqu'un soit le monde. Je sentis Louise bouger du canapé et ses membres se glissèrent bientôt entre les miens pour me prendre dans ses bras. « Edmund, s'il-te-plait... S'il-te-plait... » me dit-elle alors qu'elle embrassait mes yeux. Je ne méritais pas ces gestes d'amour. Alors que je lui avais crié dessus, elle venait se réfugier dans mes bras pour me consoler moi. « Je t'en supplie mon amour calme toi... » me répéta-t-elle alors qu'elle relevait mon visage pour m'embrasser encore. Je m'accrochais à ses lèvres comme à une bouée de sauvetage. Pourtant j'avais l'impression qu'il était trop tard pour tout rattraper. Notre histoire semblait faire naufrage. Je me sentais démuni et c'était bien le cas. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Je posais ma tête contre sa poitrine et la serrais dans mes bras. J'essayais de me calmer comme elle me l'avait demander. « Je suis désolé, je n'ai jamais voulu ça Louise... » lui dis-je avant d'étouffer un sanglot. Cela devait faire des années que je n'avais pas pleuré. Bouder, m'enfermer sur moi-même, crier ça je savais faire, mais ressentir une telle émotion, ça aussi j'avais oublié. Je fermais les yeux pour essayer de faire couler le trop plein de larmes qui coulait le long de mes joues. Soudain je frissonnais. Rouvrant les yeux, je voyais que Louise était en train de caresser les plumes de Moïra. Mais contre toutes attentes, celle-ci ne disait rien. La sensation était drôle, mais cela ne me faisait pas de mal. Je me redressais et essuyais mon nez avec le revers de ma manche. Je regardais Louise un moment sans rien dire alors qu'elle enlevait sa main de Moïra sachant que je détestais ça. Pourtant cette fois-ci je ne criais pas. J'avais trop crié ses dernières années. J'avais perdu du temps à m'apitoyer sur mon propre sort d'exilé. Louise avait toujours été là pour moi. « Tu as toujours pensé à elle et à moi... » avouais-je en baissant les yeux. Quel imbécile je faisais. Je prenais la main de Louise et l'embrassais avant de la glisser sur ma joue. « Est-ce que tu me pardonneras un jour d'être un mauvais mari ? » lui dis-je en déglutissant. Je posais un regard un regard brillant sur ma femme qui était livide. Je savais qu'à l'instant présent elle s'inquiétait sûrement de me voir dans un tel état. Elle devait penser que c'était de sa faute, alors que tout était de la mienne. Je ne pouvais plus laisser faire cela. J'avais été trop longtemps spectateur de ma propre vie, de ma propre folie. Louise en avait trop vu, elle avait trop souffert, trop supportée. « Je t'aime, s'il te plait, laisse-moi me rattraper, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait » répétais-je inlassablement alors que j'embrassais ses doigts les uns après les autres. Je finissais par poser ma tête contre la sienne et de l'envelopper de mes bras pour la serrer contre moi et la bercer. Je ne voulais pas recommencer à la perdre, je voulais tenir ma parole. Je devais être là pour elle à mon tour et réparer mes erreurs.
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Mon père est un gérant de magasin de voiture. J'ai toujours vécu seule avec lui et ma sœur jumelle, Julia. Ma mère est morte quand j'avais trois ans. Je ne l'ai donc jamais connu.
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Je suis mariée depuis six ans à un homme assez étrange. Il a un pigeon sur son épaule mais ça ne m'empêche pas de l'aimer plus que tout au monde. Il est souvent pris pour un fou mais je l'aime tout simplement.
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J'ai découvert un monde assez étrange rempli de neige. Je m''y sentais très bien là-bas. Je suis revenue dans son monde pour en parler avec mon époux mais la faille avait disparu. Depuis j'ai peur de devenir folle à mon tour.
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Sa mère venait du monde de l'Hiver Perpétuel et elle possédait un daemon qui se nommait Spyky, c'était un chien. Elle a retrouvé une faille et est retournée dans l'Hiver sans jamais revoir ses filles. Elle vit recluse loin de tout le monde. Julia et Louise ne savent rien de cette histoire.
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Son daemon a la forme d'un lion blanc et s'appelle Flocon. Il est son alter-égo, gentil, serviable et un peu naïf. Il n'aimera cependant pas qu'on touche à Louise et apparaîtra quand le couple vivront dans l'Hiver Perpétuel.


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MessageSujet: Re: Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund   Et je cours ce bonheur qui s'enfuit ♦ Edmund EmptyLun 21 Jan - 15:35

Je ne voulais pas qu'il se fasse du soucis pour moi. Ce qui comptait le plus dans ma vie c'était lui, lui et lui seul. Je ne voulais en aucun cas le perdre. Pourquoi était-il aussi en colère après moi et après notre monde ? Je ne pourrai pas le dire et ça me faisait vraiment beaucoup de mal. J'avais l'impression qu'il ne voulait plus de moi dans sa vie. J'avais meêm parfois l'impression qu'il se sentait mieux quand je n'étais pas avec lui. Je savais qu'il tenait énormément à Moïra. Moi même d'une certaine façons, j'y tenais vraiment beaucoup. Je ne savais pas l'expliquer mais c'était comme cela. Je tenais à eux plus qu'à tout au monde. J'avais été très triste quand j'avais perdu notre bébé mais je m'étais dit que j'aurai pu retomber enceinte facilement tout simplement. Sauf que voilà ça ne se passait pas du tout comme je l'avais espéré. Edmund ne me touchait même plus depuis au moins six mois. Je ne pouvais pas tomber enceinte du coup et je me sentais vraiment très mal. J'avais l'impression de ne plus être dans sa vie et dans son esprit. Il était l'homme de ma vie. Il m'avait rendu tellement heureuse mais en même temps il me rendait tellement malheureuse. Il était mon paradis et mon enfer... « Je suis désolé, je n'ai jamais voulu ça Louise... » Je savais qu'il n'avait pas voulu cela, encore heureux. Il avait lâché mes lèvres pour me faire cet aveux. Je n'aurai pas du lui dire que j'avais perdu un enfant. Maintenant il se sentait coupable alors qu'il n'avait pas à l'être. Je n'aurai pas du lui dire. Il mettait sa tête contre ma poitrine et il me serrait dans ses bras. J'enroulais mes bras autour de son cou et je lui embrassais sa nuque. Je ne voulais pas qu'il se sente mal. Je prenais donc la décision de caresser les plumes de Moïra. En général, il n'aimait pas qu'on la touche. Ça lui faisait du mal visiblement ou je ne sais pas quoi. Je regardais dans ses petits yeux Moïra. Elle semblait plus calme tandis que je la caressais. « Tu as toujours pensé à elle et à moi... » Je souriais un peu. J'aurai pensé qu'il aurait crié. Je regardais Edmund dans ses yeux. Je ne m'étais jamais sentie aussi proche de lui depuis des années. J'accrochais mes lèvres aux siennes pour ne plus les lâcher pendant un moment. J'étais tellement heureuse de le retrouver. Je n'ai jamais cessé de penser à toi mon amour. Tu es l'homme de ma vie. Je riais et en même temps je lâchais quelques larmes. Il ne savait pas combien il me rendait heureuse à cet instant. Je n'avais jamais été aussi depuis longtemps. Je lui caressais le visage avec toute la tendresse que j'avais en moi. Ce n'était que des gestes simples mais j'adorais cela. « Est-ce que tu me pardonneras un jour d'être un mauvais mari ? » Je fronçais les sourcils. Il n'était pas un mauvais mari. Loin de là. Il était certes absent depuis un moment mais je le retrouvais et j'en étais vraiment comblée. J'allais lui répondre quand il me coupa la parole. « Je t'aime, s'il te plait, laisse-moi me rattraper, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait » Je souriais et je l'embrassais tout simplement. Chuuuut... Tait toi Edmund... Je t'aime. Arrête. Je veux juste vivre avec toi comme avant. Je lui tenais les mains et je l'embrassais avant de le serrer dans mes bras plus fort que tout. Je le serrai fort dans mes bras et je lui murmurai des mots d'amour. J'étais trop heureuse de le retrouver. Mon homme était enfin de retour.
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